Ecuador

Quito – La capilla del hombre, Guayasamin

Plaza de Santo Domingo, Quito

Plaza de Santo Domingo, Quito

Pour notre dernier jour en Equateur, il fallait quand même qu’on fasse étape à Quito! La capitale culturelle de l’Amérique Latine, « The place to be « en 2013, La capitale qui vous aime… bref, que de grands mots pour publiciter la capitale 🙂

Mais il est vrai que Quito possède un joli centre historique (avec beaucoup de fumées de gaz d’échappement…) avec une belle basilique qui le surplombe, le panecillo (la vierge ailée) du haut de sa colline qui surveille les voleurs du quartier :-/, une paire d’églises surchargées de doré et d’enluminures à n’en plus finir, des parcs, des stations de vélos en location (pour les plus courageux, car en plus des pots d’échappement, Quito n’est pas très plat!), son quartier des affaires et puis l’immanquable « Capilla del Hombre » de Guayasamin.

Les avis sont partagés sur Guayasamin, mais on ne peut pas lui enlever son grand talent. Amoureux de sa ville natale, Quito, Guayasamin a peint tout eu long de sa vie en s’engageant pour les droits des peuple et la paix dans le monde. Une grande partie des œuvres présentes dans ce musée sont patrimoine de l’Humanité et sont dédiés à des peuples ou des pays en particulier.

L’entrée au musée comporte également l’entrée à sa maison personnelle, construite à flanc de colline, offrant une vue panoramique de Quito. Guayasamin a collectionné pendant sa vie des centaines et des centaines d’oeuvres qui couvrent littéralement tous les murs de sa maison. Il faut dire qu’il a été reconnu internationalement à l’âge de 23 ans et a donc pu profiter de sa petite fortune. Ce que lui reprochent certains, de ne pas avoir investi pour ce qu’il considérait comme son combat: le droit des peuples, l’égalité et la paix dans le monde.

Je connaissais déjà et décidément ça me plait bien 🙂 et pour les voyageurs, ne manquaient pas d’aller boire un café à quelques pas de là, au Omama 😉

Y nuestros últimos días por Ecuador han sido en Quito. Una ciudad en plena efervescencia, con anuncios de autobombo (posiblemente merecido) por todos lados, como por ejemplo los que anuncian que ha sido elegida la capital cultural de América Latina, « The place to be in 2013 » en Latinoamérica, etc etc. Mención especial reciben los carteles que indican la ruta de evacuación en caso de erupción volcánica (momento Vickypedia: Quito se asienta a las faldas del volcán Pichincha, de unos 4600 metros de altura y (por ahora) tranquilito, pero no extinto!

Quito tiene encanto, no se puede negar. Tiene un centro histórico que desprende cierta grandiosidad, con una basílica presidiendo el casco antiguo por lo alto en su parte norte, plazas amplias, iglesias resplandecientes (a destacar la de la Compañía, que debe tener tanto oro como una mina entera), el encanto del barrio de la Ronda de inspiración andaluza, o la casi siempre visible virgen del panecillo (nota: no subir a pie, la probabilidad de que te desplumen durante la subida es bastante alta, y más si tienes cara de gringo, como nosotros). Tiene otro centro más moderno, más al norte, por la zona de Mariscal, con sus parques, edificios de oficinas… y paseando por allí, uno tiene la sensación de estar en una ciudad occidental (y en cierto modo, a su manera, también lo es, no olvidemos que Latinoamérica es un popurrí de lo más variado en lo cultural). Hay hasta un sistema de alquiler público de bicis! Eso sí, a ver quien se atreve a ir por los carriles bici, con lo poco considerado que es el conductor ecuatoriano promedio… Aquí antes de cruzar hay que mirar cinco veces, aunque tengas el semáforo en verde! Y ya en el borde oriental de la ciudad, al lado de un parque salvaje, hay una joyita escondida: la Capilla del Hombre, de Oswaldo Guayasamín.

Este señor, que falleció en 1999, fue un artista de talla universal. Aunque le dio también a la escultura e incluso al diseño de joyas, es conocido por sus pinturas. No son precisamente finas. El tipo pintaba con las brochas más gordas que podía, si no directamente con espátula. Aquí podéis echar un ojo a su particular técnica (a partir del minuto 3:30 aprox.) http://www.youtube.com/watch?v=_4oat8kJJxE

Su obra giró en torno al sufrimiento humano, centrándose particularmente en el de los pueblos indígenas americanos. A edad muy temprana conoció el éxito (y con él, el dinero). De hecho, muchos le reprochan que nunca dedicara su dinero a intentar cambiar las situaciones que denunciaba con su pintura, sino a coleccionar. Era un coleccionista ávido, y de hecho al entrar a la capilla del hombre, también se adquiere la entrada para visitar su casa… y uno se queda pasmado con todo lo que le dio por coleccionar. La Capilla del Hombre es impresionante. Es un templo eregido al hombre, básicamente. Guayasamín, como humanista, reprochaba que se hubieran levantado templos al sol, a la luna, a animales, a dioses supuestamente poderosos… pero nunca al hombre, así que decidió levantar su propio templo. Guayasamín era también arquitecto, y diseñó el edificio e hizo las pinturas para su interior, siendo el sufrimiento humano su mayor inspiración. Es arte con mayúsculas. Para cualquiera que vaya a Quito, debería ser visita obligada.
Y bueno, también tomamos un café con vistas a Quito y el Pichincha desde un café cercano al museo, llamado Omama, en un pequeño conjunto de casas absolutamente preciosas, y realizadas por un estudio de arquitectura ecuatoriano algo bohemio y loco, llamado Barro Viejo. Por si alguien quiere hacerse su casa así, una preciosidad!

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Le nord – El norte

Cochasquí y sus llamas

Cochasquí y sus llamas

Pour notre dernière semaine en Equateur, Majo et Freddy, un ami, nous accompagnent pour un petit tour très complet dans le Nord, et enfin finir à Quito.

Voici un résumé des différents étapes:

– Cochasqui, (en Quechua « le lac du centre »). Le premier jour, on visite sur la route des pyramides pré-incas, sur lesquelles paissent tranquillement un élevage de plus d’une centaine de lamas, alpagas et vigognes. La plupart des pyramides sont toujours enterrées pour des raisons de conservation, mais certaines parties ont été mises à jour pour mieux les observer. ça ressemble un peu aux pyramides d’Egypte, avec une sorte de rampe au milieu qui devait permettre de hisser les pierres au sommet. Elles ont été construites par les Quitucaras (qui donneront son nom à Quito), un groupe que les Incas n’ont jamais pu dominer par la force, et aurait conduit l’Inca à épouser une princesse Quitucara…

– Le centre du monde, le vrai! latitude 0º 0″ 0´ (confirmé par le GPS de l’appareil photo!) : (Je dis le vrai car il existe près de Quito ce qu’on appelle « la mitad del mundo », un site touristique soit disant construit sur des vestiges datant de l’époque Inca, considéré comme le centre du monde. ) C’est un petit site un peu au Nord de Quito qui ne paie pas de mine. Une asso y a construit une horloge solaire qu’un gentil monsieur nous a tout expliqué, l’équateur, les tropiques, les solstices… Et en effet, Si on suit sur plusieurs kilomètres les lignes tracées par l’horloge solaire correspondant aux différents solstices, on trouve des sites archéologiques qui devaient correspondre à la vénération du soleil.

– Le lac de San Pablo: Un peu avant d’arriver à Otavalo, nous faisons un jolie pause café sur les bords du lac de San Pablo, au couché du soleil. Victor dit que ce petit hotel est un endroit parfait pour fêter un mariage, pour ceux qui veulent!

– Otavalo et la cascade de Peguche: Otavalo, faut pas y aller accompagné de Majo qui soit disant pour sa boutique ne peut s’arrêter de faire des emplettes! Et c’est dur de résister! Otavalo est le centre de l’artisanat équatorien. Le marché de tous les jours sur la place centrale est haut en couleur, avec toutes sortes d’artisanat du monde andin possibles … et 3 fois par semaine c’est la grande feria dans toute la ville! Mais à présent il faut faire attention au Made in China qui ne renonce à rien… Les indigènes d’Otavalo sont très commerçants, et c’est en général eux que vous voyez partout sur les marchés en Europe. Ils portent le costume traditionnel et roulent souvent en gros 4×4 🙂

Près d’Otavalo nous sommes allés voir le cascade de Peguche et ses bains incas, jolie petite promenade 🙂

– Ibarra et la lagune de Yaguarcocha: Ibarra est la ville la plus importante du nord de l’Equateur. C’est une petite ville charmante avec ses maisons blanches, un peu au style andalou, au rythme tranquille et au climat agréable toute l’année. On l’appelle la ville blanche car après un tremblement de terre, les rats ont envahi la ville et amené la peste (je crois). Pour éviter la propagation de l’ épidémie lorsque  les habitants sont revenus dans la ville, ils ont recouvert toutes les maisons de calcaire, et la ville est devenue blanche!

On y est passé rapidement, juste le temps de déguster un barbec style argentin délicieux et des glaces aux fruits de la passion et à la coco;-)

Près d’Ibarra il y a la lagune de Yaguarcocha en quechua, » le lac de sang », à l’époque où les Incas ont voulu venir s’imposer dans la région, après avoir gagné la bataille ils ont fait exécuter tous les perdants. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’endroit est charmant et les « Ibarriens » (on va dire comme ça) s’y retrouvent pour des week-end de folie et les courses de voitures!

– La vallée du Chota: c’est une petite vallée au micro-climat beaucoup plus chaud que dans les montagnes alentours. La plupart des habitants ont aussi la peau très foncée, héritée de leurs ancêtres africains qu’on avait amenés dans la région pour les faire travailler dans les mines au 17ème siècle. La vallée recouverte de cultures de canne à sucre contraste avec le reste des paysages arides alentours. Pour ajouter à la curiosité de la région, leur passion est le football, et la plupart des joueurs de la sélection nationale viennent de là. Ces derniers ont fait construire un vrai terrain de foot à côté du terrain en terre sur lequel ils jouaient quand ils étaient petits, c’est l’attraction!

– La lagune de Cuicocha: C’est une lagune dans le cratère d’un volcan avec deux îles en son centre. L’une d’elle est remplie de cochons d’Inde! D’où son nom en Kichwa: Kui le cochon d’Inde, cocha, le lac) C’est un bel endroit (preque comme le Quilotoa 😉 ), mais par manque de temps on n’a pas fait les belles ballades autour. On n’a pas eu la chance non plus de voir les monts enneigés par derrière, faudra qu’on y retourne!

Y nuestros últimos días por Ecuador (antes de Quito, el plato final), han sido un paseo de varios días por el norte. Nos fuimos con Majo y Freddy (joder, coño :p) a dar un paseo bastante completito en la zona norte.

He aquí un pequeño resumen de las etapas:

– Cochasquí (en quechua « lago del medio »): El primer día visitamos unas pirámides preincaicas que están soterradas. Permanecen así para mejor conservación, aunque hay zonas excavadas, donde se puede ver que efectivamente son pirámides. Son de una cultura, los Quitucaras (de ahí el nombre de Quito) a la que los incas no pudieron dominar… así que si no recuerdo mal, el Inca (lo que vendría a ser su césar-rey-kaiser) se casó con una princesa Quitucara.  Como curiosidad (histórica), tienen una rampa de acceso, por la que presumiblemente subían las piedras. Y como curiosidad turística… tienen un ganado de llamas, alpacas y vicuñas enorme! Más de cien, por ahí sueltas, pastando por encima de las pirámides!

– El verdadero sitio de la mitad del mundo, latitud 0º 0″ 0´: Encontramos un simpático señor, la asociación a la cual pertenecía, había construido un reloj solar y daba una charla explicativa de qué es el Ecuador, y por qué los trópicos están donde están (pista Vickypedia: tiene que ver con la inclinación del eje de la tierra, que determina la posición del sol en los equinoccios y solsticios). Un dato interesante: se pueden encontrar yacimientos arqueológicos con relación a la veneración del sol en puntos que están sobre las líneas por las que saldría el sol en esos días especiales en relación a la orografía del terreno.

– El lago de San Pablo: De camino a Otavalo. Un lugar casi idílico, donde paramos a tomar un café al atardecer en una hostería preciosa (por cierto, perfecta para celebrar una boda, si alguien se anima)

– Otavalo y la cascada de Peguche: Otavalo es el centro de artesanías de Ecuador, y posiblemente de toda Latinoamérica. Tiene un mercado hipercolorido, donde puedes encontrar casi cualquier artesanía relacionada con el mundo andino que puedas imaginar. No estuvimos el día del mercado grande, los domingos, pero con ver como estaba un día cualquiera nos hace imaginar que debe ser realmente grande. Los indígenas Otavalos son los que mueven el cotarro aquí. Aparentemente les va muy bien, porque la ciudad está  bastante cuidada, ellos van bien vestidos (y su traje tradicional es espectacular), muchos tienen 4×4… Sin embargo, ahi tambien tienen problema con el Made in China que les invade… Y cerca de Otavalo, en Peguche, hay un pequeño bosque con una cascada bastante bonita!

– Ibarra y la laguna de Yaguarcocha: Ibarra es la ciudad más importante del norte serrano de Ecuador. Tiene su encanto, con muchas casas blancas, un poco al estilo andaluz, una temperatura agradable todo el año, y una vida aparentemente tranquila pero no apagada. Estuvimos poco tiempo, pero nos comimos un asado argentino riquísimo seguido de un helado de maracuyá y coco delicioso. Dios bendiga las frutas de Ecuador. Al lado de Ibarra está la laguna de Yaguarcocha (en kichwa, « lago de sangre » »). El nombre no es casual. Momento Vickypedia: Los españoles (normalmente me incomoda la imprecisión histórica de que no se especifique que en aquel momento eran los castellanos, independientemente) no fueron los únicos en sacar el látigo por aquí para imponer sus ideas y su poder. Aunque algunos los pintan ahora como pobres víctimas, los incas también se traían cola. En Yaguarcocha tuvieron una batalla con los pueblos sublevados al norte del imperio Inca, y acabaron ejecutándolos (no matándolos en batalla, no, ejecutándolos tras vencer) a miles. Para quien quiera leerlo: http://es.wikipedia.org/wiki/Batalla_de_Yahuarcocha . Como se dice, lo cortés no quita lo valiente. Esto no es un « y tú más », sino un « y tú también » 😉 Lo malo es siempre lo mismo: tener poder y no querer soltarlo o compartirlo.

– El valle del Chota: Un valle bien calentito (por estar a relativamente poca altura), dentro de los Andes. Aquí casi todos son negritos o mulatos. Resulta que se trajeron a esclavos africanos a trabajar en las minas (qué buenos empleadores hemos sido históricamente los españoles, qué nos pasa ahora?), allá por el siglo XVII. El paisaje es precioso, es un valle alargado y verde en mitad de montañas muy áridas, todo lleniiiito de cultivos de caña de azúcar. Como curiosidad, hay una pasión enorme en este valle por el fútbol, hasta el punto de que la mayoría de jugadores de la selección de Ecuador viene de aquí. Estos mismos les pagaron a los chavales que juegan, un campo de fútbol de hierba, que construyeron justo al lado del campo de tierra donde jugaban ellos cuando eran pequeños.

– Laguna de Cuicocha: La visita fue más bien rápida. Es una laguna en el cráter de un volcán que tiene una isla en medio que está llena de cuyes (en kichwa, kui = conejillo de indias, cocha = lago). Así que el nombre es más o menos obvio. Es un sitio bastante bonito, la verdad, pero después de haber visto el Quilotoa, no nos impresionó tanto. Dicen que es muy bonito pasear bordeando la laguna, por unas 2 o 3 horas hasta completar el perímetro, pero no lo hicimos. También suele tener detrás un volcán, a veces nevado, pero ese día el tiempo no se alió con nosotros para tener la vista (y la foto) más impresionante. En cualquier caso, sí vale la pena ir!

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El bautismo de Yurisa – le baptême de Yurisa

Este fue un  día muy especial. A martes 5 de noviembre, he sido padrino en el bautizo de Yurisa. Han pasado casi 4 años de la primera vez que estuve por Saraguro, y volver siendo parte de la familia es todo un honor y un orgullo, y espero desempeñar lo mejor posible esta responsabilidad! Esto es algo difícil de plasmar en un blog de viajes… porque no hace parte exactamente del viaje, sino que es algo más vital.

Así que, para observadores externos (en este caso, cualquiera que no nos conozca a los dos, a Yurisa y a mí), podéis observar las fotos y sólo explicaré que fue una ceremonia muy participativa dirigida por don Polivio, y que se desarrolló según los principios de la cosmovisión andina, y que tuvo partes muy bonitas y emotivas.

Aprendimos el concepto del pachakutik (momento Vickypedia: « el retorno (a la tierra) ». Un concepto de dicha cosmovisión que añade un concepto circular de la existencia y el tiempo, quizás semejante al karma). Y entre las diferencias culturales, se incluye, por supuesto, un poco de chicha y trago, que casi consigue emborracharnos, y recibir bastantes soplidos de don Polivio. Durante los días posteriores todo parecía oler a alcohol jejeje, espero que ademas de impregnados, quedáramos bien purificados.

Para Hélo y para mí fue una absoluta novedad, ya que nosotros hemos crecido en otra cultura, pero creo que sintonizamos bien con todo. Creo que desde el respeto, siempre hay un modo de sintonizar con todo. Quede eso como apunte, y como mi primer consejo en rol de padrino para Yurisa 🙂

 

Le mardi 5 novembre, nous avons assisté à un événement tout particulier, car Victor est devenu parrain (et moi marraine par conséquent) de Yurisa qui l’a choisi, 4 ans après son séjour à Saraguro. La cérémonie a eu lieu le mardi car c’est un jour sacré dans la culture inca.

C’est un moment difficile à décrire dans ce blog, mais on vous met quelques photos pour vous aider à imaginer 🙂 La cérémonie été dirigée par Don Polivio qui invoquait parfois le « Notre Père », parfois la « Pacha Mama »,  tout en incluant des beaux moments émouvants.

On a appris le concept du Pachakutik, « le retour », qui implique un concept circulaire de l’existence et du temps. Parmi les différences culturelles, on notera le partage de chicha et d’alcool (fort 😉 ), que le pauvre Victor a dû consommer à haute dose… et dont Don Polivio nous a aspergé à plusieurs reprises. L’odeur persistante nous poursuivra durant quelques jours, espérons que cela nous purifie pour quelques temps!

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Latacunga – La Mama Negra

On rentre pour le week-end tout spécialement pour la Mama negra! Grâce à Maria-José, ce n’est pas depuis les bancs du public que nous y assisterons, mais en défilant, dansant,distribuant des bonbons et de l’alcool, faisant des incantations que nous y participerons!

La Mama Negra a lieu les 23 et 24 Septembre, ainsi que le  week-end précédent la fête de l’indépendance, le 11 Novembre. Les origines de la Mama Negra sont assez diffuses, tellement se mélangent les cultures indiennes, africaines et espagnoles. Lors de cette fête, les « Latacungenos » remercie la vierge pour la protection qu’elle leur accorde, entre autres de protéger la ville du Cotopaxi.

Les personnages, les costume, les masques, les danses, les musiques sont un véritable musée vivant! Les principaux personnages de la Mama Negra sont l’Ange de l’Étoile (avec qui nous défilions 😉 ), l’Ambassadeur, le Roi des Maures, le Capitaine, le Porte-bannière, et la Mama Negra. A l’époque,  l’introduction des peuples noirs dans la région de la sierra par les Espagnols pour le travail dans les mines, avaient beaucoup impressionné les indigènes de la région qui ont commencé à les associer à leurs fêtes religieuses.

On a bien assisté à une conférence sur les origines de cette fête et son évolution, mais rien n’est très clair. Ce qui est sûr c’est que c’est une très belle symbiose des cultures 🙂

C’est donc en « cholita latacungena » et en « Huaco » que nous défilons. Victor, en « Huaco », a le rôle du shaman qui fait des incantations à des personnes choisies du public pour les purifier. Le groupe est en général composé de 2 huacos et d’un « cracheur » qui aspergent la personne d’alcool après que les huacos aient invoqué les volcans et fait leurs formules magiques. Il a défilé en compagnie de mes petits frères, Juan et Mirko, en « cracheur » qui se chargeaient également de récolter l’argent du public (qui paie pour se faire purifier).

Moi, en compagnie de Majo et d’une cousine, Maya, nous représentions les « cholas » en costume traditionnel de Latacunga et on distribuait des bonbons, souvenirs et alcool au public.

Puis après, c’est la fête et la retrouvaille avec quelques copains du lycée!

Seul point négatif de la journée, le vol d’une partie du costume de huaco…:-(

Y de vuelta en Latacunga para desfilar en la Mamá Negra! Gracias a Maria José hemos podido ser parte del desfile en lugar de verlo desde el público. En vez de emborracharnos (porque es impresionante lo que te ofrecen si eres parte del público), nos cansaremos de bailar!

Momento Vickypedia: La Mamá Negra original tiene lugar el 23 y 24 de septiembre, y como en algún momento en el tiempo era una fiesta algo exclusiva o discriminatoria, posteriormente se empezó a celebrar una especie de parodia para el fin de semana anterior a la fiesta de la independencia de Latacunga, que se celebra cada 11 de noviembre. Con el paso de los años, dicha parodia dejó de serlo, para volverse en una segunda edición anual del desfile de la Mamá Negra. Momento Vickypedia: a día de hoy aún no está claro el verdadero origen de la fiesta. Algunas teorías la conectan con la huída de Aixa de Granada , cuando se produjo la conquista de dicha ciudad por parte de los Reyes Católicos. O sea, que estaría conectada con las fiestas de moros y cristianos!

Y hemos salido de cholita latacungueña (Hélo), y de huaco (chamán-sanador, Víctor). Hélo ha salido junto a Maria José y Maya, e iba con una cestita llena de « recuerditos », caramelitos, galletas o pequeños recuerdos que se entregan al público. Iban muy guapas! Pero nuestro grupo de cholitas no era el más coordinado jejeje. Al acabar el desfile hemos visto grupos de cholitas menos amateur que iba con faldas preciosas y hacían coreografías, hemos puesto un par de fotos por ahí. Yo he salido junto con Juan y Mirko y dos amigos suyos, formando un grupo de huacos. Juan y Mirko hacían de sopladores. Más o menos era así: pillábamos a alguien del público, lo metíamos en el desfile, lo rodeábamos y empezábamos a hacer aspavientos alrededor de la persona, con un palo de colores, mientras recitábamos « Cotopaxi, Chimborazo, Iliniza, Carihuarizo, Cotopaxi, todo sea polvo y ceniza, Ohohoho Ohohoho ». Y después, soplo (o escupitajo… más bien escupitajo :p) de Juan o Mirko, y a poner la mano para cobrar por limpiar a la persona! Otros huacos iban también algo más pro que nosotros, unos hasta llevaban hierbas y un cuy para hacer las limpias. Muy muy divertido, y exhaustos tras tres horas de desfile pegando botes!!

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Loja – Cuenca

Deux petites escapades vers Loja et Cuenca, profitant de notre étape dans le sud.

Nous sommes allés à Loja pour trouver des habits pour le baptême, mais le moment fort de la journée a été le petit dej! Pour les voyageurs: ne ratez pas « El tamal lojano » près du parc Bolivar, un délice!

Dos pequeñas escapadas a Loja y Cuenca, aprovechando nuestra etapa por Saraguro en el sur de Ecuador. La visita a Loja, algo corta, fundamentalmente hemos ido para comprar algunas cosas para el bautismo de Yurisa, pero nos ha dado tiempo a pasear un ratito y tomar un cafecillo por el centro. Si podemos destacar algo de Loja es lo siguiente: la sorprendentemente vacía plaza San Sebastián, una verdadera gozada observando casas de estilo colonial con porches; calle Lourdes, con todas sus casas pintadas de colores vivos; y los tamales y la deliciosa empanada de verde que hemos comido en una cafetería que recomendamos a todo viajero: « El tamal lojano », al frente de Plaza Bolívar.

Sur le chemin du retour vers le nord, nous faisons étape à Cuenca, la plus belle ville de l’Equateur. Le centre historique est composé de jolies petites places entourées de maisons coloniales bien rénovées. Il y a plein de recoins sympas et la promenade le long de la rivière est super chouette!

Y retornando al norte tras Saraguro, hemos parado en Cuenca. Esta ciudad es viejuna ya, habiendo estado fundada en 1557 por los españoles, aunque ya existía un asentamiento Cañar anteriormente. Nota vickypediaLos cañari eran muy hostiles a los incas, y por eso se aliaron con los españoles para librarse del yugo inca. Esto, junto a una guerra de sucesión entre Atahualpa y Huáscar que vivía el imperio Inca a la llegada de Pizarro y los suyos, propició que los españoles se salieran con la suya.

Para muchos (y para nosotros también es así), es la ciudad más bonita de Ecuador. Quizás Quito le gana en « grandeur », pero Cuenca tiene rincones con más encanto. Sus arquitectura colonial es encantadora, y el paseo 3 de noviembre, a lo largo del río Tomebamba, está renovado y muy cuidado. Además, parece que se vive muy bien en Cuenca. Quedáis todos avisados!

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Saraguro – Reencuentro!

Camino Inca al sur de Saraguro

Camino Inca al sur de Saraguro

Y bien, tras más de 3 años y medio de que Víctor pasara una temporada de 3 meses en Saraguro, es la hora de visitar a los amigos y familia! Tras unas 7 horas por la zigzagueante carretera de las tierras altas meridionales de Ecuador (quizás sean menos altas que las del norte, pero son bastante más abruptas), y con Hélo al borde del aguante de tanta curva en la oscuridad combinada con la niebla, por fin llegamos a Saraguro. Unas dos horas después de caer la noche. Y allí en la parada nos esperan Segundo y Carmen (que aparentemente no han cambiado mucho), y Yamán y mi ahijada Yurisa (Yamán con nueva voz! Y ambos notablemente más grandes!). Una gran alegría! Y como si no hubiera cambiado nada, nos vamos todos juntos al Inti Wasi (el restaurante), a cenar juntos.

En los días sucesivos hemos ido viendo a más familia y amigos. Hemos tenido conversaciones muy interesantes sobre nuestras vidas, nuestras culturas, los proyectos de cada uno, y a decir verdad, ha sido lo mejor de la estancia, pero entre nosotros quedará, pues no es algo que podamos plasmar en un blog… Además ha habido un importante evento, la ceremonia de bautizo de Yurisa, que me eligió, para gran honra mía, como su padrino. Pero de esto hablaremos en el próximo artículo 🙂

Hemos pasado unos días muy tranquilos por Saraguro, pero no hemos estado inactivos en nuestros paseos. No teníamos pensado nada acerca de hacer turismo, sino más bien disfrutar de la gente querida durante unos días. Pero como ellos también han estado ocupados, hemos salido de paseo en varias ocasiones, y lo cierto es que Saraguro y su entorno son interesantes, aunque aún son un gran desconocido para los turistas. Entre los muchos paseos y actividades que hemos hecho destacaríamos los siguientes:

  • El bosque de Huashapamba: No tuve oportunidad de conocerlo anteriormente, pero sí me había preguntado cómo eran los bosques andinos antes de que en casi su totalidad fueran talados para explotar su madera y dejar paso a pastos y tierras de cultivo. Y Pablo nos acercó a Huashapamba, que fue un bonito ejemplo de bosque primario andino. Paseamos un ratito en el interior del bosque, y nos pareció muy bonito, con cierto aire a la selva tropical, aunque con menos densidad. Además este bosque es propiedad comunitaria de 3 pueblos del cantón Saraguro, y existe un incipiente proyecto para darle un sentido económico respetando su ecología. Pinta bien, pero poner de acuerdo a 400 familias no va a ser tarea fácil, así que ánimo!
  • El camino a Ingapirca: El camino del Inca, que unía Cuzco con Quito, pasaba por aquí. Quedan vestigios del camino, en especial unas piedras talladas con el inconfundible arte inca, y una ciudadela llamada Ingapirca (al igual que las ruinas en la cercanía de Cuenca, no confundir) que se usó con propósitos defensivos contra los españoles, a la cual no llegamos por falta de tiempo. Está todo abandonado y entre bosque, no existe ningún cuidado por parte del estado ecuatoriano ni las autoridades. Eso por una parte realza la sensación de misterio y aventura, pero Marta Lozano y Wilson, que son quienes nos guían, nos comentan que poco a poco van desapareciendo piedras… así que sería mejor si se pusieran las pilas para que esto no se pierda… Nuestro granito de arena desde aquí, dándolo a conocer. Por cierto, las vistas al acercarse al lugar, IM PRE SIO NAN TES!
  • El baño del Inca: Una bonita cascada que sí conocía, a menos de media hora a pie del centro de Saraguro. Lo que no sabía es que ciertos escalones tallados en la roca son también de la época inca.
  • Oñakapak: Salimos el sabado con la familia de excursión. Un bonito entorno natural en la cercanía de la comunidad de Oñakapak, con un par de cascadas y un pequeño santuario. Una de las cascadas es inaccesible y en ella el agua cae con violencia y gran fuerza. A pocos metros, en otro río, hay otra cascada más pequeña, que se usa para baños de purificación en los Raymis (Vickypedia: las fiestas andinas que coinciden con los solsticios y equinoccios). Hace casi cuatro años tuve la ocasión de bañarme antes del amanecer en esta cascada, con motivo del Pawkar Raymi, que da bienvenida a la primavera. Hacía mucho frío pero se aguantó. En esta ocasión Hélo y yo no nos hemos bañado, el día no estaba muy calentito y nuestras gargantas algo delicadas, así que decidimos no tomar riesgos. Ellos, más valientes, sí que se bañaron. Pero verles temblar fue parte también de nuestra decisión final de no bañarnos :p
  • Empanadas! Por supuesto,  hacer empanadas junto con la familia es de lo más entretenido!
  • Y el mercado del domingo en Saraguro. Es la ocasion de ver a los Saraguros en sus trajes tradicionales, todos con sombreros y collares de colores impresionantes!

Après Alausi, nous continuons notre route vers Saraguro, où Victor a vécu 3 mois, 3 ans auparavant. Après 7 heures interminables de bus (pour une distance de 300 km), sur la zigzagante panaméricaine des hautes terres méridionales de l’Equateur (peut être un peu moins hautes que dans le nord, mais beaucoup plus abruptes), la nuit tombée et le brouillard épais présageant une longue nuit froide nous laissant dans l’invisibilité la plus totale, nous arrivons enfin à Saraguro! Là nous attendent Segundo et Carmen (la famille d’accueil de Victor), et leurs enfants Yamán et Yuriza (la filleule de Victor, et de moi par conséquent). Victor est tout content!

Saraguro siginifie « le pays du maïs » en quichua, et ses habitants, du même nom, vivaient à l’origine sur les rives du lac Titicaca mais furent obligés à se déplacer sous le système de colonisation de l’empire Inca. Aujourd’hui, ils portent encore le costume noir traditionnel, en symbole du deuil d’Atahualpa. Les femmes portent de longues jupes, et les hommes des pantalons arrivant à mi-mollet, surmonté d’un poncho. Les hommes comme les femmes portent les cheveux longs, tressés dans le dos.

Durant nos quelques jours à Saraguro, nous avons visité la famille et les amis. nous avons eu des conversations très intéressantes sur nos vies et nos cultures, et surtout sur les projets de chacun, ce qui a sûrement été le meilleur de notre visite. Et il y a eu en plus un grand événement, la cérémonie de baptême de Yuriza, qui a choisi Victor comme parrain. Mais on racontera tout ça dans un prochain article :-).

Nos journées ont été tranquilles, tout en découvrant les environs peu connus des touristes, Saraguro étant avant tout réputé pour son artisanat, entre autres les bijoux en perles. Voici les points forts de nos visites et ballades:

  • La forêt deHuashapamba: Saviez-vous que l’arbre le plus courant dans les Andes est l’eucalyptus et qu’il a été importé à l’époque de la colonisation? La grande majorité des forêts ayant été rasées pour l’exploitation du bois et l’intensification des cultures. Pablo (un tonton) nous a donc emmenés découvrir cette forêt encore primitive, aux airs de forêt tropicale. Le terrain appartient à 3 communautés du canton de Saraguro qui ont mis en place un projet communautaire aux fins économiques, tout en restant écologique. ça a l’air très intéressant, mais mettre 400 familles d’accord n’est pas une tâche facile!
  • El camino a Ingapirca: Le chemin de l’Inca qui reliait Cusco à Quito passait autrefois par là. Il reste des vestiges de la route, et même une ville entière, Ingapirca (ne pas confondre avec Ingapirca près de Cuenca) qui servait à la défense contre les Espagnols. Pour faute de temps, on s’est contentés des ruines du chemin. Mais c’était une très belle visite insolite et impromptue! Tout est abandonné au milieu de la forêt, sans aucune intention de conservation de la part de l’Etat, et cela ne fait qu’augmenter la sensation de mystère et d’aventure. Cependant, nos guides Marta Lozano et Wilson nous racontent que des pierres disparaissent  petit à petit… à voir comment ils s’agitent pour conserver tout ça et en profiter pour attirer les touristes. De plus la vue (cf photo panoramique) pour y accéder est impressionnante!
  • El baño del Inca: Une jolie petite cascade où l’on accède par un sentier et surtout des escaliers creusés dans la roche datant de l’époque inca.
  • Oñakapak: Petite visite à une cascade sacrée avec la famille pour la sortie du samedi. Il y a en fait 2 cascades, la 1ère est inaccessible, mais si on grimpe sur les rochers on peut voir une statue de la vierge sculptée dans la roche sous la chute d’eau. Pas très loin, en traversant le cours d’eau, on accède à une seconde cascade qui est utilisée pour les bains de purification lors des Raymis, les fêtes andines qui correspondent aux solstices et équinoxes. Victor s’est baigné à l’aube, il y a 4 ans, dans cette même cascade, pour souhaiter la bienvenue au printemps, le Pawkar Raymi.
    Cette foi- ci on a laissé la famille se baigner seule, il faisait un froid de canard!
  • La confection d’empanadas a également été un pont fort de la semaine! Et comme toute grande cuisine, ça prend du temps et c’est mangé en 2 minutes! Et surtout comme dit Victor, Laissez quelqu’un qui se croit le meilleur en tout faire les petits bourrelets des empanadas et on verra comment il se sent après ça!!
  • Et le marché du dimanche! C’est l’occasion de voir les Saraguros dans leurs tenues traditionnelles, tous portant le chapeau et les femmes des colliers de perles magnifiques!
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Alausí – La nariz del diablo

Nariz del diablo

Nariz del diablo

Partiendo hacia el sur, ya dirección Saraguro, hacemos una parada en Alausí para ir a una de las atracciones turísticas más conocidas de Ecuador: la Nariz del Diablo. Es el nombre que se dió a una montaña por la que descendía el tren que conectó sierra y costa ecuatorianas a finales del siglo XIX. La montaña se llamaba originalmente el nido de cóndores, pero los pobres huyeron debido a la presencia humana durante la construcción de la vía férrea (y al uso frecuente de dinamita para intentar modelar el terreno…).

Es una obra maestra de ingeniería, en la que el tren desciende 600 metros en un recorrido de muy pocos kilómetros, con lo que la verticalidad de la vía es enorme. En concreto, en el tramo llamado nariz del diablo, el tren recorre la montaña haciendo zig-zag y cambiando el sentido de circulación dos veces. La historia de la construcción es muy interesante, y no la relataremos toda aquí, pero un detalle que hace imaginar la dificultad de la obra es el hecho de que se trajeron 4000 jamaicanos para su construcción…y 2500 no lo contaron, porque fallecieron en accidentes laborales con desprendimientos de roca o explosiones de dinamita…

El paisaje, aunque impresionante, no lo es más que un paseo en bus por la provincia de Cañar… En cualquier caso, no apropiado para personas con vértigo! Por cierto, si podemos hacer una recomendación en Alausí, es ir a tomar una cerveza al bar « El Compadre », en la calle principal. Tomamos unas cervezas y entablamos conversación con el dueño, que resultó ser muy simpático… y tenía un gran gusto para la música! Ahí descubrimos las ingeniosas canciones de Piero, un cantautor argentino que por momentos recuerda a Javier Krahe.

En partant vers le sud, en direction de Saraguro, où nous allons retrouver la famille de Victor, nous faisons une halte à Alausí pour découvrir une des grande attraction touristique du pays: la « Nariz del Diablo », le nez du diable. De là, nous partirons pour un petit périple en train, le long de l’ancienne voie ferrée qui reliait la sierra à la costa à la fin du XIXè siècle. La « nariz del diablo », est le nom donné à la montagne qui à l’origine s’appelait le « nid des condors », mais ceux-ci n’ont guère eu d’autre choix que de s’enfuir au cours de la construction du chemin de fer qui a demandé la présence d’un grand nombre d’ouvriers et de plusieurs tonnes de dynamites…

La voie ferrée parcourt 600 mètres de dénivelé, le tout en 3 kilomètres, et a nécessité 2 ans de construction. Le train suit en effet un certain nombre de zig-zag, et doit même changer de direction à plusieurs reprises pour éviter les virages trop abrupts. le nom de la « nariz del diablo », vient en grande partie de l’histoire de la construction. Près de 4 000 Jamaïcains ont participé à l’œuvre, et plus de 2 500 sont morts durant les 2 ans qu’ont duré les travaux…

La vue depuis le train est impressionnante, (comme beaucoup de paysages en Equateur 🙂 ), mais ça donne surtout le vertige! La petite bourgade d’Alausi ne représente que peu d’attrait, bien qu’on lui ait redonné un air de jeunesse depuis la dernière fois où j’y suis passé en 2007, mais on conseillera tout de même aux aventuriers de s’arrêter boire un verre au bar « El Compadre » dans la rue principale. (pas difficile à trouver, y’a pas beaucoup de rues!) La conversation avec le proprio a été très intéressante (lui aussi est fan de Correa) et il nous a fait écouter de la bonne musique. Nous avons découvert Piero, un chanteur argentin (qui rappelle à Victor Javier Krahe, moi je sais pas qui c’est).

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Macas – El Oriente (Extra: noche en la selva)

En esta ocasión, las imágenes hablan por sí solas, y os las ponemos a tamaño completo para que veáis lo más parecido a lo que nosotros vimos…

Cielo nocturno en la selva

Cielo nocturno en la selva

Un rayo cazado

Un rayo cazado

Rainforest nightly love

Rainforest nightly love

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Macas – El Oriente (2 de 2: Reserva Nantar)

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Macas, dia 2
Le deuxième jour nous partons en bus, jusqu’à la communauté de « Buena Esperanza » (bonne espérance) pour retrouver notre guide Don Rafael cette fois-ci, un métis Shuar.

Nous marchons jusqu’au campement où nous passerons la nuit dans une hutte en paille et bambou traditionnelle. Après avoir déposer nos affaires, nous traversons la rivière sur un canoë et nous arrivons dans sa réserve: « Nantar », la pierre de chance. Rafael est un amoureux de la forêt et il nous raconte comment il a vendu des arbres à des amis et touristes pour les garder en vie. Il estime que l’arbre le plus ancien de sa réserve aurait environ 300 ans, mais le fait qu’il n’y ai pas de saisons définies dans cette partie du globe empêche le calcul exact. A chaque pas il s’arrête pour nous expliquer à quoi servent telle ou telle plante, nous montrer des grenouilles grosses comme l’ongle du petit doigt ou pour appeler les oiseaux.

Rafael est normalement guide à son compte, mais comme il passe le plus clair de son temps dans la forêt, il reste injoignable pendant des jours et c’est ainsi que sa soeur a décidé de monter l’agence par laquelle nous sommes passés. Il est clair qu’elle a vu où se faire de l’argent, et lui qu’il ne cherrche pas à faire spécialement de chiffre, mais simplement à faire découvrir tous ses trésors cachés dans la nature.
Nous partageons notre déjeuner traditionnel, ayampaco de poulet, avec lui, entourés des colibris. Puis nous partons pour un tour en canoë jusqu’au « lac des anacondas »… notre chauffeur de canoë nous précise que ses enfants en ont vu un il y a à peine quelques semaines avant de nous déposer sur une île spécialement pour qu’on s’y baigne… l’eau était bonne mais je n’y suis pas restée longtemps!
Enfin à notre retour au campement, la nuit tombe et nous dînons en compagnie d’un groupe de jeunes chiliens sous un magnifique ciel étoilé…

 

Es el segundo día por el oriente, y partimos en bus hacia la comunidad de « Buena Esperanza », donde encontraremos a nuestro guía, Don Rafael Telcán, un mestizo shuar. La cosa empieza fuerte en el mismo trayecto en bus, desde donde podemos ver el imponente volcán Sangay, que se erige desde los pies de la selva hasta más de 5000 metros de altura. Este volcán es muy activo, escupe lava continuamente, pero no tiene poblaciones en su cercanía, a diferencia de sus hermanos del norte.

Caminamos hasta el campamento donde pasaremos la noche dentro de una cabaña tradicional de madera y paja. Tras dejar nuestras cosas, atravesamos el río Yuquipa sobre una canoa y llegamos a su reserva, llamada « Nantar », que significa, en shuar, piedra preciosa o piedra de la suerte. Rafael es un verdadero enamorado de la naturaleza, no en vano, vivió 8 años dentro de la reserva en una cabaña. A cada paso se detiene para mostrarnos huellas de animales, plantas medicinales (algunas de las cuales son la verdadera esencia de muchas de las pastillitas que nos tomamos), ranas del tamaño de la uña del dedo meñique, o silba para atraer a pájaros. También nos muestra las raíces del árbol más grande de su reserva, las cuales vamos siguiendo por más de 30 metros hasta que nos plantamos ante el coloso centenario. Nos cuenta que en la cultura shuar se interpretan los sueños, y que se dice que hay sueños en los que se indica un lugar secreto que hay que buscar y descubrir aventurándose en la selva. Una vez se encuentra el lugar, allí se encuentra un « nantar », una piedra preciosa. Él dice que vió el lugar en una ocasión que tomó la medicina de los chamanes, que el lugar era a la orilla del río de lo que luego se convirtió en la reserva (puesto que él la adquirió al descubrir el lugar), y que la propia reserva era su « nantar ».

También nos relata la interesante historia de su reserva. Muchos shuar deciden explotar económicamente los terrenos que legítimamente poseen en la Amazonía, deforestándolos y plantando pasto para ganado. Lo cual es una pena, pero a veces es su manera de tener un sustento económico. Rafael se resistió durante mucho tiempo a ello pero llegó un momento en que no podía sobrevivir del turismo y pidió permiso a las autoridades para cortar los árboles. Uno de los que supuestamente debían ser los últimos visitantes, un tal Andrés (Ondrej, un eslovaco), al ver los árboles con números pintados, preguntó a Rafael por el motivo. Cuando Rafael se lo explicó, se llevó las manos a la cabeza y le pidió que no lo hiciera, que conservara su reserva. Y le ofreció 100 dólares por un árbol, con la condición de que no lo talara. Rafael llamó de nuevo al ministerio de medio ambiente para cancelar el proceso, a pesar de que ya había pagado por los permisos. Posteriormente otros turistas copiaron la idea y le compraron árboles, y eso es lo que ha mantenido con vida gran parte de la reserva.

Una gran historia, y un gran hombre, don Rafael Telcán. En una próxima actualización de este artículo, agregaremos su número de teléfono para quien quiera ir a visitarle.

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Macas – El Oriente (1 de 2 : Las cuevas)

Río Pastaza

Río Pastaza

Primer día en el Oriente. Y no, no hemos llegado a Asia todavía, es sólo que es así como los ecuatorianos llaman a la parte este de su país, donde está la selva amazónica. Vamos a hacer un circuito de tres días en las cercanías de Macas. La carretera de Baños a Puyo ofrece unas vistas absolutamente espectaculares del río Pastaza, que en algunos tramos forma un cañón, por el borde superior del cual transcurre la carretera. Da vértigo, la verdad…

En el trayecto de Puyo a Macas, un recorrido de casi 3 horas, puedes prácticamente olvidarte de que vienes de las alturas de los Andes, ya que de repente el paisaje es mucho más llano y con selva a ambos lados. Sólo al aproximarse a Macas hay de nuevo una orografía algo irregular, supuestamente dominada por la presencia del volcán Sangay, de más de 5000 m de altura, y el más activo del país (éste cabrón sí que escupe lava a diestro y siniestro). Lo de supuestamente es porque lamentablemente está cubierto de nubes y no lo podemos ver.

Noche en Macas y al día siguiente partida en dirección opuesta, hacia Puyo, para visitar unas cuevas de tayos a orillas del Pastaza. Los tayos son unas aves nocturnas ciegas que se refugian en las cuevas. Cuando llegamos con el bus al Pastaza, nos espera don Jerónimo, un guía shuar que conoce el terreno. También nos espera una lluvia bien intensa. Jerónimo nos dice que si sigue lloviendo así, acceder a la cueva sería peligroso, porque el río que fluye dentro de la cueva sube de nivel. Al final la lluvia se calma y nos pegamos una hora y media de caminata por la selva para alcanzar las cuevas.

Duramos poco adentro… la verdad es que la cosa es poco profesional, hay una zona un poco complicada en la que podría haber un resbalón con facilidad, y en caso de lesión, sacar a alguien de ahí es complicado. No estamos lejos de una carretera con cierto tránsito, pero tras ver a los tayos y entrar en dos cámaras de la cueva, nos damos por satisfechos y decidimos dar la vuelta y ponerle el primer punto negativo a la agencia que nos ha organizado estas excursiones. Nos habían dicho que era totalmente seguro, y es verdad que no es lo más arriesgado que hemos hecho. Pero no tenemos ni el más mínimo equipo para afrontar un posible problema. Ni siquiera un pedazo de cuerda. Para quien le interese evitarla, se llama Amacorsel (Amazonía Corazón de la Selva). ( Yo Hélo añado a la version de Victor, que habia gritos de aves horribles y insectos que nos hacian cosquillas sobre los dedos en la oscuridad completa de la gruta… tambien teniamos agua hasta las rodillas… nada acogedor ahi dentro!!)

Tras volver por un camino distinto, esta vez a orillas del Pastaza, nos vamos a comer con don Jerónimo (él no forma parte de la agencia, es un guía al cual contratan). Y ahí, tras comernos un ayampaco de pollo, llega el mejor momento del día, cuando nos tiramos un par de horas compartiendo cosas de nuestras respectivas culturas. Una conversación tan interesante que dejamos pasar de largo hasta 3 de los buses que tenían que dejarnos de vuelta en Macas. Nos cuenta cosas tan impactantes como que sus abuelos aún eran guerrerosreductores de cabezas, y en ocasiones caminaban semanas por la selva hasta llegar adonde sus enemigos (también shuar) habitaban, para cobrarse sus deudas… lo cual en ocasiones significaba cortar la cabeza y reducirla, para agregarla a la colección… También nos dice que sus abuelos vivieron en torno a los 120 años. Nos suena a mito hasta que nos dice que él tiene 65. Nos quedamos de piedra, no tiene más canas que nosotros, y está fresco como una rosa! El hecho de que tenga dos esposas y 8 hijos también nos resulta llamativo. Nota Vickypedia: los shuar son polígamos,.

En resumen: la agencia, un desastre organizativo; la selva, grandiosa; las cuevas, cortas pero impresionantes; la conversación con don Jerónimo, lo mejor.

Lundi nous partons pour une escapade de 3 jours en Amazonie, l’Oriente comme on l’appelle ici, tout simplement parce que cette région se trouve à l’Est. La route qui nous mène à Macas, en passant par Baños et Puyo nous offre un panorama grandiose de la rivière Pastaza que nous longeons depuis les hauteurs du canyon qu’elle forme à certains endroits, au fur et à mesure que la végétation s’intensifie. C’est magnifique, mais je m’aggripe au siège avant de temps en temps…!

Après Puyo, nous sommes officiellement dans la région amazonienne, et les paysages n’ont plus rien à voir avec les montagnes andines. En 3 heures nous atteignons une route bordée d’une épaisse végétation, dominée par le volcan Sangay à l’approche de la ville de Macas. Celui-ci est bien actif est crache régulièrement quelques coulées de lave depuis ces 5 300 mètres de hauteur. Mais il restera bien caché pour notre arrivée.

Après avoir pris contact avec l’agence et une nuit (peu calme avec notre voisin tout bourré) nous partons tôt le matin pur aller visiter une grotte de (selon wikipedia) « guacharo des cavernes », des oiseaux nocturnes aveugles. Après un trajet en bus direction Puyo, nous rencontrons notre guide, don Jerónimo, un homme shuar qui connait le terrain et nous emmène dans sa réserve. La pluie battante nous laisse penser que le niveau de l’eau dans la grotte pourrait monter rapidement et le guide nous le confirme… Mais après une heure et demie de marche dans la jungle (en suivant un sentier, je vous rassure et ce qui ME rassure aussi après une certaine expérience…) pour l’atteindre, la pluie se calme enfin et nous pénétrons dans les confins de cette obscure grotte… oui très obscure, avec des cris d’oiseaux assez horribles et des insectes sur les parois qui vous chatouillent les doigts… bon, bref, nous avons pénétré dans deux pièces puis avons fait marche arrière avec de l’eau jusqu’au genou! Notre gentil guide n’avait de plus aucun matériel pour pénétrer dans une grotte, rien qu’une lampe aux piles bien fatiguées!

Enfin nous prenons les chemin du retour, cette fois sur les bords de la rivière Pastaza où notre guide continue de nous montrer arbres et animaux. Après l’attente d’un bus qui sera en fait une camionnette chargée d’une mule, nous arrivons jusqu’au restaurant où nous passons presque le meilleur moment de notre aventure en discutant avec don Jerónimo. Nous laissons passer 3 bus de retour, pendant qu’il nous raconte comment ses grands-parents étaient encore des guerriers shuars (ou Jivaros) réducteurs de têtes. Ils marchaient parfois pendant des semaines à travers la forêt amazonienne pour rencontrer leurs ennemis et se faire rembourser leurs dettes… et donc parfois leur couper la tête et les réduire lors de rituels sacrés pour compléter leurs collections. Il nous raconte également que ses grands-parents ont vécu jusqu’à 120 ans. Nous le croyons qu’à moitié jusqu’à ce qu’on découvre que lui en a déjà 65 et pas un cheveu blanc! Il nous précise  qu’il n’a que 8 enfants, ce qui est peu pour son peuple… les Shuars sont polygames, et ils ont parfois beaucoup, beaucoup d’enfants!
Pour résumer: l’agence ne nous a pas du tout plu! la forêt était grandiose, les grottes, courtes mais impressionnantes et la conversation avec don Jerónimo, le meilleur.

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